THEATRE






La
DAME au Petit Chien

D’après la nouvelle d’ Anton TCHEKHOV

Adaptation : Claude Merle

Mise
en scène : Anne
Bouvier

Lumières
: Jacques Rouveyrollis

Avec
Jean-François
Garreaud et Gaëlle Merle
.

La Dame au Petit Chien Dans
une station balnéaire, dont les constructions artificielles
ressemblent à des décors de
théâtre, un
homme et une femme entament une liaison pour tromper leur ennui et
oublier leurs désillusions. Lui : un séducteur
blasé, venu là pour échapper
à une
existence sans surprise. Elle : une jeune femme blessée qui
a
cru conquérir sa liberté en se mariant et se
trouve
prisonnière d’un époux
qu’elle
méprise. Commencée comme une histoire sans
lendemain,
cette union devient un amour profond qui répond trop tard
à leur rêve de jeunesse. Rarement Tchekhov a
été aussi habité par ses personnages.
La passion
que le spectateur voit grandir de scène en scène,
la
tendresse, la souffrance, la révolte parfois, sont les
siennes.
À Yalta. Sur la promenade de la dame au petit chien.

où il ne compte plus ses battements de cœur parce
que,
précisément, ces battements lui sont
comptés.

La Provence
: « Deux
grands acteurs… l’adaptation brillante de Claude
Merle
nous rendant si contemporaine la Russie de Tchekhov… La mise
en
scène d’Anne Bouvier où les corps
vibrent et
souffrent… On y croit, on est emporté, on sourit
et on
pleure
« .

Théâtrorama
: « Une
adaptation brillante. Un petit bijou
. »

Dossier de présentation






Le
 GARDIEN

d’ Harold PINTER

Mise
en scène :
Anne Voutey

Avec :
 Jacques Roussy,
Patrick Alaguératéguy et Jean-Philippe Marie.

Durée
: 1h15

Le Gardien

Une
nuit d’hiver, un
huis clos 
dans
une pièce unique d’une maison de la banlieue
londonienne.

Deux
frères, aussi étranges l’un que
l’autre,
hébergent un vieillard sans-abri rencontré
à la
suite d’une altercation dans un café et lui
proposent
chacun à leur tour de devenir le gardien.
Dans
quel but? Que cherchent-ils, ces deux frères? Et
d’ailleurs, sont-ils vraiment frères et
propriétaires du lieu comme ils le prétendent?
Pourquoi
proposent-ils à un vieillard plaintif et parasite
d’être gardien?
Et qui est réellement Davies, le sans-abri aux noms
multiples?…
La pièce, flirtant avec le théâtre
de l’absurde
,
dépeint les rapports qu’entretiennent les trois
hommes,
cherchant tour à tour à apprivoiser et dominer
l’autre. Le trio est plongé dans une atmosphère
contradictoire et menaçante digne d’un roman noir
,
sans que l’on sache jamais lequel des trois est
véritablement le plus dangereux pour les deux autres.

Dossier de présentation




Les FARCES CONJUGALES
 

d’après Georges
FEYDEAU

Mise en
scène : Gilbert
Ponté

Avec Myriam
Allais, Kosta Asmanis, Sophie Nicollas et Gilbert Ponté

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C’est
l’histoire d’un couple. Jeune ou vieux ?
D’hier,
d’aujourd’hui, de demain peut être ? Peu
importe. Un
couple. Son histoire commence (extraits de Léonie est en
avance
). Après le mariage. Madame est enceinte.
Ce sera une
fille, c’est sûr. La sage femme est
convoquée. La
belle-mère aussi… Début de
l’éternelle scène de ménage.


L’histoire du couple
continue (extraits de On
purge Bébé
). L’enfant est
né. C’est un garçon. Monsieur attend un
représentant du Ministère pour lui
présenter un
pot de chambre révolutionnaire ! C’est le jour que
choisit
Bébé (7 ans…) pour refuser sa purge.
La
scène de ménage empire.L’histoire du
couple va
finir (extraits de Hortense
a dit : « je m’en fous !
»). Monsieur a abandonné les
pots de chambre, est devenu
dentiste. Madame, elle, gère la maison, le cabinet dentaire,
les
employés et les domestiques. Parmi ceux-ci, Hortense. Qui
ose un
beau jour lui dire « je m’en fous !
»… Madame
s’en plaint à Monsieur. La scène de
ménage
se termine par le divorce.



Que
restera-t-il de toutes ces années passées
ensemble ? Une dispute sans
fin et sans objet, une guerre sans véritable origine, comme
toutes les
guerres. Et quelques chansons en intermède, comme sur tous
les fronts…

C’est 
l’enfer que Feydeau nous dépeint. Est ce par
dépit, par aigreur, par vengeance ?… Est ce parce
qu’il était à ce point

dégoûter par son propre couple ?… Reste
qu’avant Sartre, il ose cinq
huis closconjugaux à la fois étouffants et
burlesques ou l’enfer, c’est
déjà l’autre. Ces couplesque Feydeau
nous présente n’ont aucune
compassion l’un pour l’autre. Ils se
haïssent, se
maltraitent, sont méchants. C’est la
méchanceté et la bêtise qui les font
exister,
comme chez Octave Mirbeau. Couples bourgeois d’hier, couples
« à
ménagère de moins de 50 ans »
d’aujourd’hui, couples bien pensant,
vivant dansleur petit confort matériel — le
confort, leur seule
ambition, « le confort français »
comme ironisait 
Henry Miller. Leur raison de vivre (et de mourir) ? Paraître,
être conformiste, être dans le moule.
Mais
le point qui m’intéresse avant tout dans ces
pièces, c’est que tout y
évoque la farce du moyen âge. La
brièveté du propos, la gestuelle, la
querelle du couple, les jeux de mots, l’érotisme,
avec en plus ce côté
absurde, féroce, cruel et froid qui rappelle au contraire le
théâtre
contemporain et notre société.



Gilbert
Ponté


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