DE : ALFRED DE MUSSET
ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE : PHILIPPE CALVARIO
AVEC : ZOÉ ADJANI, PHILIPPE CALVARIO, MIKAËL MITTELSTADT EN ALTERNANCE AVEC PIERRE HUREL, HAMEZA EL OMARI, DELPHINE RICH ET CHRISTOF VEILLON .
COLLABORATION ARTISTIQUE : SOPHIE TELLIER – SCÉNOGRAPHIE : ROLAND FONTAINE – COSTUMES : AURORE POPINEAU – CRÉATION MUSICALE : CHRISTIAN KIAPPE – CRÉATION LUMIÈRE : CHRISTIAN PINAUD – RÉGIE GÉNÉRALE : SÉBASTIEN ALVES – ADMINISTRATION DE PRODUCTION : DANIEL ROULAND – DRAMATURGIE : MODESTINE PELLET
PRODUCTION : SAUDADE COMPAGNIE
COPRODUCTION : COMÉDIE DE PICARDIE.
DIFFUSION : SCÈNE & CIES
AVEC LE SOUTIEN DU JTN – JEUNE THÉÂTRE NATIONAL
© CRÉDIT PHOTOS : LUDOVIC LELEU
DU 4 AU 30 NOVEMBRE 2025 A L’ARTISTIC THÉÂTRE
45 bis rue Richard Lenoir, 75 011 Paris
Mercredi et jeudi à 19h, vendredi 20h30, samedi 17h et 20h30, dimanche 15h.
Représentation exceptionnelle mardi 4 novembre à 20h.
Relâche vendredi 7 novembre.
DURÉE : 1H20
A PARTIR DE 12 ANS
Le jeune Cœlio rêve de conquérir Marianne, épouse du juge Claudio. N’osant l’aborder, il tente d’abord d’utiliser l’entremise de la vieille Ciuta, qui n’obtient rien de la jeune femme que l’affirmation de sa fidélité conjugale.
Cœlio se tourne vers un autre entremetteur, son ami Octave, bon-vivant et libertin et cousin du mari de Marianne, Claudio. Marianne reste indifférente à Cœlio, mais tombe amoureuse d’Octave ; elle lui dévoile son amour à mots couverts et lui fixe un rendez-vous. Octave, d’abord indécis, choisit la loyauté et envoie Cœlio au rendez-vous obtenu.
Cependant, Claudio soupçonne l’infidélité de sa femme et engage des spadassins pour tuer tout amant qui s’approcherait de la maison. Cœlio tombe dans le guet-apens et, mourant, peut croire à la trahison de son ami en entendant Marianne, trompée par l’obscurité, l’accueillir du nom d’Octave. Octave, accablé, renonce à sa vie de plaisirs et repousse sèchement l’amour que lui déclare Marianne.
C’était avant tout me plonger dans cette écriture profonde et pleine de désirs contrariés qui m’a fasciné. Découvrir une nouvelle langue pleine de poésie qui pourrait sembler parfois abstraite, mais qui est en fait très organique. Les personnages, qui se débattent entre désirs fantasmés et désirs forcés sont engagés dans une ronde troublante. Comme s’ils courraient tous vers le pire dans une sorte d’urgence, sans pourtant le vouloir.
Philippe Calvario
CAPTATION SUR DEMANDE
Une cruelle ronde du désir interprétée avec talent et finesse, un drame napolitain autour d’une jeunesse qui ne trouve pas sa place dans le monde – La Terrasse
Sublime visuellement, pleine de fougue et de jeunesse, traversée d’exaltation et de désirs, sensuelle, la partition romantique de Musset vue par Calvario s’offre ici un souffle puissant – Le Parisien
C’est dans le choix des interprètes que l’écho avec la jeunesse en quête de repères se fait. Zoé Adjani est troublante. Fougueuse et sensible, elle donne au personnage de Marianne une belle densité, loin de la jeune fille agaçante qui lui colle à la peau. Connu pour son personnage de Greg Delobel dans Ici tout commence, Mikaël Mittelstafdt incarne un Coelio ténébreux et sentimental à souhait – L’OEil d’Olivier
Enchainement fatal et quasi racinien d’échecs sentimentaux dans un texte à l’insolence noire, à l’écriture électrique. Trop peu joué aujourd’hui. Philippe Calvario l’a au moins efficacement monté dans un décor aussi mobile que ses inconstants personnages. Il incarne lui même un Octave vieillissant à la fougue désenchantée. Et en costumes d’époque, Zoé Adjani est une Marianne touchante, qui revendique hardiment d’aimer qui elle veut. – Télérama