En accord avec Sylsyl et Antithène. 

Texte et mise en scène de Yann Reuzeau

Avec : Frédéric Andrau, Didier Boulle, Marjorie Ciccone,  Catherine Griffoni, Tewfik Snoussi et Sophie Vonlanthen

Assistante à la mise en scène : Clara Leduc 

Scénographie : Goury

Vidéo : Mathieu Morelle

Lumière : Elsa Revol  

Durée : 2h

 

 

Les Témoins est un journal dont l’intégrité et le professionnalisme ne font pas débat. Mais le jour un candidat d’extrême droite gagne la présidentielle, les journalistes de la rédaction sentent vite le vent tourner : ils deviennent l’ennemi à abattre.
Les Témoins doivent alors se battre pour préserver leur éthique et leur détermination sans sombrer dans une guerre de tranchées contre le nouveau pouvoir.
Catherine, la rédactrice en chef ajointe, tente de conserver l’unité de ses troupes, au bord de l’implosion, alors que la rédaction accumule les enquêtes explosives. Cyril découvre le projet d’action terroriste d’un groupuscule écologiste. Hassan suspecte qu’un pays ami ait exécuté un agent français (mais sa source est faible et il craint de relancer les graves tensions entre les deux pays). Rebecca met à jour une gigantesque histoire d’espionnage industriel perpétré par un proche du nouveau président. Romain, lui, découvre un embryon de résistance armée. Ils envisagent déjà un Coup d’État.

  » En 2010, j’ai écrit et mise en scène Chute d’une Nation, ou comment une poignée d’hommes et de femmes politiques échouaient à faire barrage au fascisme. La dernière image voyait l’accession au pouvoir du candidat d’extrême droite, Thomas Mérendien. Les Témoins débute quelques heures plus tard, dans la salle de rédaction chauffée à blanc de l’un des principaux titres du pays. Les Témoins reprend les événements historiques de Chute d’une Nation et les développe, mais reste un spectacle complètement indépendant (…) « 

YANN REUZEAU

Extraits de presse : 

« Avec crédibilité et efficacité, Yann Reuzeau montre comment les journalistes, selon leurs personnalités et convictions, essayent de gérer cette situation politique inédite, entre résistance, relative allégeance ou passage à l’action. » La Croix

« Un président d’extrême droite est élu en France. Comment réagir quand on est un journal influent qui a bâti sa réputation sur une ligne claire : pas d’opinions, des faits? Ces questions, Reuzeau les pose frontalement, c’est un auteur qui sait présenter les enjeux dans leurs complexités, et nourrir le suspens. Reuzeau met en scène un point de bascule révélateur de la fragilité de la démocratie. Un souffle, une énergie, une conviction. » Le Monde
 
« Une fable noire, un feuilleton haletant. Reuzeau met une fois de plus son talent dans l’observation du monde tel qu’il va, c’est-à-dire mal. Malin et rythmé, son texte évite habilement les clichés et le manichéisme. Les dialogues survoltés et les comédiens habités nous embarquent au bout d’un cauchemar diabolique. Soufflant. »  Elle
 
« Récit d’une désagrégation qui contamine l’humain avant de gangrener la société, ce texte est remarquablement étayé et diaboliquement structuré. La déflagration des faits et implacable qui transforme la menace du pire en probabilité rationnelle. Un spectacle anxiogène mais nécessaire qui joue à plein poumons son rôle de Cassandre. »  Télérama
 
« Le talent de Yann Reuzeau est de multiplier les questions politiques et humaines autour de la fragilité des démocraties en puisant dans notre quotidien. » La Terrasse
 
« Reuzeau, trop malin pour tomber dans la caricature ou la bien-pensance,  a un vrai talent. Le texte est intelligent, brillant, et c’est toujours passionnant. Des comédiens dirigés d’une main de maître, comme d’habitude tous excellents. » Figaroscope
 
« Un spectacle vraiment intriguant. Une écriture extrêmement fine. On a est totalement pris. Il y a une belle efficacité dans la compression de la narration, resserrée autour de la montée de au pouvoir d’un Président d’extrême droite. Les dilemmes du spectacle font écho à des cas très concrets aujourd’hui, comme aux Etats-Unis ou au Brésil. La pièce arrive à point nommé. » La Dispute, France Culture
 
« Une mise en perspective réussie et passionnante par le prisme du microcosme journalistique avec un tsunami qui s’abat sur le journal Les Témoins pour engager son pronostic vital. Une (im)pertinente et passionnante réussite. » Froggy’s delight