UN BON JOB
AU THEATRE DES GEMEAUX A 18H25 / DU 3 AU 21 JUILLET 2024
RELACHES LES MARDIS
TEXTE ET MISE EN SCÈNE : STEPHANE ROBELIN
AVEC : SOPHIE VONLATHEN, LIONEL NAKACHE, PHILIPPE CHAINE, JULIETTE MARCAILLOU ET TOM ROBELIN
SCENOGRAPHIE : DAVID BERSANETTI / MUSIQUE : ANTOINE ROBELIN / CREATION VIDEO : LUDIVIC LANG / COSTUMES : POUA SMIKT
DURÉE : 1H15
GENRE : COMÉDIE
PRODUCTION : STAN PRODUCTIONS
SOUTIEN : ADAMI
L’ HISTOIRE
Pour se libérer de sa charge mentale, Johana s’offre les services d’un « homme à penser ». Son employéà domicile va apprendre à penser comme elle pour la remplacer en toutes circonstances : dans le business qu’elle gère depuis chez elle, comme dans la gestion des problèmes familiaux.
Le réalisateur de « Et si on vivait tous ensemble » investit avec humour le champ du théâtre et pointe à travers les péripéties d’une famille ce que l’on est prêt à vendre de soi pour adhérer aux règles communes, mais aussi ce que l’on est prêt à exploiter chez l’autre pour rentabiliser son business.
NOTE D’INTENTION
« Après la réalisation de mes deux derniers films qui traitaient de la dépendance de nos retraités , je souhaitais aborder une nouvelle thématique ancrée dans le monde du travail, quelque chose qui aborde la charge mentale et l’aliénation des actifs, quelque chose qui évoque avec humour la globalisation et ses effets pervers. Et après mure réflexion, il m’a semblé que la liberté offerte par le théâtre me permettrait davantage d’investir le champ de l’absurde et des conflits dialectiques qui sous-tendent cette thématique. L’idée de décortiquer les rouages de notre monde marchand à travers les péripéties d’une famille a guidé par la suite l’écriture de la pièce. Pointer ce que l’on est prêt à vendre de soi pour adhérer aux règles communes, mais aussi ce que l’on est prêt à exploiter chez l’autre pour rentabiliser son business. Dépecer délicatement cette personne dite « morale » qu’est l’entreprise et les relations que nous entretenons avec elle pour « gagner notre vie ». »
STEPHANE ROBELIN.
LA PRESSE
L’HUMANITE : » Une « charge mentale » peut-elle être commercialisable ? Réalisateur de documentaires et de films de fiction, Stéphane Robelin investit pour la première fois le champ du théâtre. Il dit avoir voulu «dépecer délicatement cette personne dite morale qu’est l’entreprise et les relations que nous entretenons avec elle pour gagner notre vie ». Le carnage est saisissant. Le mélange des méandres familiaux et de la recherche du profit est détonnant. Certes fictionnel ici. Mais l’invention de « l’homme à penser » dans l’univers d’une « Ubérisation » galopante, elle bien réelle, confirme que si les jeux ne sont pas faits, rien ne va plus dans cet univers dominé par le fric. «
TOUTE LA CULTURE : » Dans le rôle de Johana, cette femme totalement convaincue que la charge mentale existe et qu’elle peut être partagée en deux, il fallait une comédienne brillante. Sophie Vonlanthen est absolument formidable. Ses partenaires, Lionel Nakache, Juliette Marcaillou, Philippe Chaine et Tom Robelin sont merveilleux de sincérité, et de talent. Ils accompagnent et soutiennent la comédienne qui interprète en tension ce personnage impérial et déjanté, drôle et touchant. «
SPECTATIF : » Un spectacle à la dimension politique comme on aime. Un argument détonant. Des situations qui viennent nous déranger là où il faut réfléchir. Une mise en vie adroite et efficace. Des jeux prégnants et crédibles. Dommage que Freud et Marx ne puissent pas voir ce spectacle. «
STEPHANE ROBELIN – METTEUR EN SCÈNE
Auteur-réalisateur, il rencontre un grand succès en 2012 avec un film choral « Et si on vivait tous ensemble ? » (Jane Fonda, Géraldine Chaplin, Daniel Bruhl, Pierre Richard, Claude Rich et Guy Bedos). Depuis il a réalisé « Un profil pour deux » (Pierre Richard, Yaniss Lespert, Fanny Valette), un film sorti dans une cinquantaine de pays, adapté au théâtre en 2019 et jouée depuis 3 ans sur les territoires germanophones. A l’automne 2022 il met en scène à la Manufacture des Abbesses une pièce de théâtre « Un bon job » dont il est l’auteur. Actuellement Stéphane Robelin développe une série « Zone à défendre » ainsi qu’un long métrage pour le cinéma « Liberté, Egalité, Francis » produit par Ici et là productions.
DISTRIBUTION
