Adaptation et mise en scène : Philippe Person.

Avec : Philippe Calvario, Jil Caplan, Florence Le Corre,  Philippe Maymat , Philippe Person et Pascal Thoreau.

Scénographie : Vincent Blot – Lumières : Alexandre Dujardin – Coproductions : Cie Saudade, Cie Philippe Person et Scène & Cies – Production déléguée : Cie Saudade – Soutiens : Adami et Spedidam.  
 
 
 
En tournée saison 2024-2025.
 


Les maris des femmes qui nous plaisent sont toujours des imbéciles.
 
 Si tu me trompes, je te trompe ! 
 À partir de cette phrase, Feydeau met en place avec génie un hilarant jeu de dominos autour de son thème favori : l’adultère. Deux jeunes femmes jurent de prendre un amant si leurs maris les trompent. Des prétendants, une anglaise excentrique, un anglais de Marseille, un couple dont la femme est sourde comme un pot apporteront un vent de folie dans les intérieurs bourgeois dont Feydeau aime tant se moquer. Quiproquos et renversements de rôles : finalement les femmes l’emportent laissant seul le dindon de la farce…
 
La mise en scène :

Avec « Le Dindon », le maître du vaudeville s’est surpassé. Il réinvente, déconstruit, reconstruit le modèle classique de l’adultère pour livrer un texte d’une parfaite et implacable précision. Quand il écrit le Dindon et il vient d’enchaîner succès sur succès. Il en pleine confiance, ose tout. Les réparties sont « frappantes », le rythme fou, les quiproquos et les malentendus semblent ne devoir jamais pouvoir se démêler.

Avec « Le Dindon », l’auteur semble atteindre le sommet de la célèbre « mécanique » des intrigues. Comme beaucoup, cette « mécanique » au service du rire m’a toujours fasciné et … effrayé. Il faut monter Le Dindon avec sincérité et « pousser la sincérité » jusqu’à la limite de la « cassure ». Feydeau le disait lui-même : Il faut croire à ce qui arrive sinon, ce n’est pas la peine … »

Réunissant autour de moi, actrices et acteurs qui ne « dépasseront pas leur personnage », mais serviront leur folie, je souhaite, dans cette version adaptée pour six acteurs.trices, toucher aux excès les plus fous. Ici, pas de redingote ni de baise-main : Feydeau est un classique, il est donc intemporel. Le rendre « contemporain » par le jeu est une évidence mais aussi par l’ambiance sonore.

Il faudra aller tout au long du spectacle, de surprises en surprises, de rebondissements en rebondissements suivre l’auteur et s’en écarter parfois en chemin pour mieux le retrouver.

Philippe Person.

 

La presse en parle :

TATOUVU :  « Tous les six, avec drôlerie et légèreté, nous servent ce beau Feydeau sur un plateau permettant à un public ravi de déguster ce savoureux « Dindon » dans un climat de franche allégresse. »

SENSITIF :  « La liste des trouvailles de Philippe Person qui font le charme de son « Dindon » serait trop longue à dresser mais il faut néanmoins dévoiler les deux magnifiques intermèdes musicaux d’une grande douceur chantés par Jil Caplan et qui ont le mérite de faire retomber la frénésie coutumière de Feydeau si bien entretenue par les comédiens. La troupe constitue l’autre bonne surprise de ce spectacle. »

DE LA COUR AU JARDIN :  « Voici donc un bien beau moment de théâtre comme on les aime, une dentelle tricotée
avec beaucoup de finesse, de délicatesse et de soin. Assurément, Feydeau peut dormir sur ses deux oreilles. »

AU BALCON : « C’est Philippe Person qui signe l’adaptation et la mise en scène d’une des pièces les plus emblématiques du célèbre auteur. Avec beaucoup de talent et d’énergie, il mène tambour battant une troupe de six comédiens – dont lui même – vitaminés et survoltés, où chacun joue sa partition à merveille.
Le rythme, fondamental chez Feydeau, ne faiblit jamais. La salle, comble, glousse et se régale.
Un remède essentiel contre la morosité !
»