J’AURAI 14 ANS TOUTE MA VIE

Un spectacle de Sheila O’Connor

Mise en scène de Philippe Calvario

Avec Sheila O’Connor et Bertille Mirallié

Scénographie : Roland Fontaine
Création lumière : Christian Pinaud
Costumes : Delphine Poiraud
Création musicale : Christian Kiappe
Création vidéo : Hugo Givort

Durée : 1h10

A partir de 13 ans.

Que faire quand on a 14 ans depuis 45 ans ? J’ai joué dans La Boum, film devenu culte et diffusé tous les ans à la télévision. Derrière le visage poupin de Pénélope, que se passait-il ? Pourquoi cette envie furieuse de faire du cinéma ? « Peut-être pour m’échapper, fuir, m’évader… d’une famille dysfonctionnelle ? » Avec humour et émotion, la Sheila de 14 ans et la femme d’aujourd’hui vont s’interroger, s’engueuler et mieux comprendre le passé, le présent et pourquoi pas le futur.

Je m’appelle Sheila O’Connor, j’ai joué dans la Boum, je m’appelais alors Pénélope, j’étais la meilleure amie de Vic.
Depuis 1980, je signe encore des autographes, sur des photos, des affiches, des DVD, on me demande de faire des selfies, je suis invitée à des émissions comme « Ça commence aujourd’hui », « Que sont-ils devenus » etc… J’ai mesuré cette popularité autant à Paris qu’en province, lors de festivals de cinéma où j’étais jury, sur des événements pour combattre le cancer ou le handicap, dont j’étais la marraine. Bref, le public me regarde avec ses yeux d’enfants de 7 à 90 ans, et devant lui, j’ai toujours 14 ans ! Moi-même j’en
suis très étonnée. Je me suis dit alors : pourquoi ne pas en faire un spectacle ? L’élan d’empathie, les messages sur les réseaux sociaux et le courrier encore envoyé chez mon agent ; autant de choses qui me confortent dans l’idée du désir du public de me revoir
au théâtre. Ces gens qui m’envoient toute cette tendresse, devinent-ils mes fêlures ?
Savent-ils que mon optimisme immodéré est le fruit d’une enfance violente et précaire ?
Ce public, serait-il prêt à partager cela avec moi sans que je casse le mythe de la gamine toujours joyeuse ? Aujourd’hui, je suis prête à me montrer telle que je suis : un clown blanc.
Sheila O’Connor

Extraits de presse : 

ICI – Vaucluse

“ Sheila O’Connor, vous l’aviez adorée dans La Boum, où elle incarnait la fidèle Pénélope aux côtés de Sophie Marceau. Aujourd’hui, Sheila remonte sur scène avec un spectacle aussi drôle que bouleversant, qui nous replonge avec tendresse dans l’atmosphère inoubliable des années 80.
Entre confidences touchantes, anecdotes savoureuses et chansons cultes, l’artiste se dévoile sans fard, avec une sincérité désarmante. Sheila n’a rien perdu de son panache : elle rayonne, elle émeut, elle fait rire.
Dans ce spectacle vibrant, elle se réconcilie avec Pénélope, ce personnage qui a marqué sa vie… et la nôtre. Le public, conquis, ressort le cœur léger et le sourire aux lèvres, heureux. Nous ne regarderons plus jamais « la Boum » de la même façon
.”

Froggy’s delight

« J’aurai 14 ans toute ma vie » montre également une battante qui ne s’est jamais pliée au diktat de l’industrie du cinéma et en dénonce son hypocrisie, ne s’est jamais compromise, a connu des hauts et des bas mais ne s’en sort plutôt pas mal.
Une vraie héroïne qu’on aime au moins autant que son personnage chéri. Une femme libre au sourire toujours aussi irrésistible, qui présente sans nostalgie et avec beaucoup de générosité un spectacle tendre, inspirant et joliment acidulé qui touche véritablement au cœur
.

 

Les Arts Liants

« J’aurai 14 ans toute ma vie » est bien plus qu’un retour sur une carrière. C’est une lettre d’amour à soi-même, à celle qu’elle a été, à celle qu’elle est, et à celle qu’elle va devenir. Car il ne s’agit pas de rester éternellement adolescente, mais d’apprendre à dialoguer avec cette part de soi qui ne vieillit jamais vraiment. Un spectacle courageux, longuement applaudi !

 la terrasse

Pendant longtemps, Sheila a détesté son personnage. À mesure que ses opportunités dans le cinéma s’amenuisaient, elle prenait de plus en plus de place, lui rappelant son échec. C’est alors que Pénélope (incarnée par Bertille Mirallié) fait irruption sur le plateau. Fidèle à elle-même, elle défie sa version cinquantennaire à coup de vannes cinglantes, la bombarde de reproches. Le temps d’un jeu à deux s’ouvre.

Un procédé plutôt classique mais qui fonctionne bien puisque les clashs laissent rapidement place à une complicité totale. On rit beaucoup du franc-parler de Sheila O’Connor, des anecdotes de ses mille vies après le cinéma (assistante sur des tournages de film porno notamment !). Il faut dire qu’elle ne l’a pas eue facile. Heureusement, sa débrouillardise et sa résilience ne l’ont jamais quittée. C’est un plaisir de l’écouter raconter chaque épisode, parfois en musique, parfois en danse, parfois en rejouant des dialogues avec Bertille. Comme un synthé des années 80, la pièce dégage une mélodie claire, aux notes hautes et entraînantes. Voilà le bilan d’une vie en bonne et due forme, qui, sans passéisme ni illusions, donne envie de vivre la suite
. ”