
CRÉATION AVIGNON / 14h40 / AU COIN DE LA LUNE
DU 7 au 29/07
RELÂCHES MARDIS 11 & 18 JUILLET
UNE PIÈCE DE SOPHIE TELLIER
MISE EN SCÈNE DE JEAN-LUC REVOL
AVEC : SOPHIE TELLIER ET PATRICK LAVIOSA
THÉÂTRE MUSICAL
DURÉE : 1H15
SCÉNOGRAPHIE : JEAN-LUC REVOL / COSTUMES : JEF CASTAING / CREATION LUMIÈRES : ANNE GAYAN
PRODUCTION : LÉO THÉÂTRE – SOUTIEN : ADAMI
LE SPECTACLE
Comment trouver sa place dans une société entièrement corsetée par les hommes ?
Liane de Pougy (1869/1950), se hisse très jeune en haut de la hiérarchie des Grandes Horizontales. Courtisane, danseuse et écrivaine, devenue l’une des Reines de Paris, suscitant fascination ou mépris, elle gère sa tumultueuse carrière galante en femme d’affaires, en vrai génie de la communication. Une vie où la désobéissance morale serait la clé du progrès. Où volupté, cérébralité et bisexualité tapageuse, font parfaitement bon ménage. Un chemin joyeux, pétillant comme du champagne, irrévérencieux, mais engagé aussi, et décalé, comme sa vie scandaleuse. Jusqu’à sa recherche de rédemption…
Un hommage à une femme libre qui mérite d’être mise en lumière.
Nous suivrons Liane, à la première personne, de son enfance à sa mort : sa carrière de courtisane, d’écrivaine, ses amours, son mariage, sa recherche de rédemption, presque les stations d’un chemin de croix… mais un chemin joyeux aussi, pétillant comme du champagne, irrévérencieux souvent, mais surtout engagé, éclairé et décalé, comme sa vie scandaleuse.
Pour projeter le spectateur dans le tourbillon de cette vie tumultueuse, j’ai choisi d’égrener des virgules musicales du XIXè au XXIè siècle,
empruntées aux répertoires de Reynaldo Hahn, Erik Satie, des chansons acidulées de Joséphine Baker, Lucienne Delisle, les Soeurs Etienne, Boris Vian, Jean Ferrat, Barbara, Gainsbourg, Juliette… ainsi que d’enveloppantes valses argentines du début de ce siècle tellement cosmopolite.
Du théâtre musical donc, car Liane aimait chanter, danser, jouer, même si elle ne le faisait pas très bien et que sa vraie carrière était ailleurs…
SOPHIE TELLIER
LE PERSONNAGE
A l’aube du XXème siècle, danseuse et courtisane, Liane de Pougy, est une des Reines de Paris. Éduquée chez les soeurs, « mal mariée », elle finit par quitter son foyer, divorce et monte à Paris. Se hissant rapidement en haut de la hiérarchie des Grandes Horizontales, elle gère sa tumultueuse carrière galante en femme d’affaires et se révèle un véritable génie de la communication. Féministe avant l’heure, elle crée un journal pour ses consœurs et se réalise dans la littérature érotique, devenant une femme de lettres insolite. Sa bisexualité tapageuse suscite attraction, fascination et mépris. Dans une société entièrement corsetée par les hommes, elle affirme une vie où volupté et cérébralité font parfaitement bon ménage… Devenue princesse Ghika mais rongée par ses démons, elle est rattrapée par la spiritualité. Elle consacrera les dernières années de sa vie à aider d’autres femmes, malades mentales d’un institut religieux. Elle meurt à Lausanne en 1950 Soeur Anne- Marie-Madeleine de la Pénitence…
NOTE D’INTENTION
» Quand Sophie Tellier m’a proposé de faire la mise en scène de son texte, j’ai d’abord été intrigué. Je connaissais bien évidemment la magnifique comédienne, mais pas l’autrice. Elle avait par ailleurs choisi un sujet jamais traité au théâtre, puisqu’il s’agissait de la vie de Liane de Pougy. J’ai toujours aimé ces personnages de « grandes allongées » – je connaissais bien la vie de la belle Otéro – , mais peu Liane de Pougy. Son parcours joliment évoqué et le fait que le spectacle soit aussi musical, traversé par des chansons tendres ou coquines, ont achevé de me convaincre de faire partie de l’aventure. (…) Mais tout son génie, à l’époque où les femmes devaient lutter pour exister, ne consistait-il pas justement à utiliser ses charmes et les hommes (ou les femmes) pour asseoir une certaine forme de liberté ?
C’est donc ce chemin de lutte, d’espoir et de désillusion, jusqu’à sa fin de vie surprenante dévouée à Dieu, que je vais tenter de mettre en lumière. Au plateau, Sophie incarnera Liane. A ses côtés, un pianiste/comédien protéiforme qui l’accompagnera musicalement,mais qui assurera aussi des parties de comédie. Le spectacle devra être léger et rebelle, à l’image de Liane, donnant à voir toutes les facettes du personnage. Quelques costumes fastueux, des accessoires nécessaires et un habillage de lumières subtiles formeront l’écrin de la représentation. »
JEAN-LUC REVOL

LA PRESSE
Paris Frivole : » On a adoré « Chère Insaisissable, Liane de Pougy », la plume est impertinente, la narration pleine de vie, de délicatesse et d’éloquence. «
La Provence : » Sophie Tellier interprète avec beaucoup de grâce son personnage au destin à la fois étincelant et peu enviable. Non contente d’incarner Liane de Pougy, elle chante aussi de façon délicieuse, accompagnée d’un pianiste. « .
France Bleu : » C’est un petit bijou mis en scène par Jean-Luc Revol (…) C’est un spectacle très intelligent, absolument merveilleux ! « .
Tatouvu : » Sophie Tellier joue à merveille son rôle, aussi bien dans l’humour que dans les moments plus dramatiques. Patrick Laviosa, qui l’accompagne au piano, sait lui aussi se fondre parfaitement dans cette biographie contée. «
Sur les planches : » Sophie Tellier, avec délicatesse et sensibilité, incarne cette femme libre, en avance sur son temps. Empruntant le répertoire de Reynaldo Hahn, Erik Satie, Boris Vian, Jean Ferrat, Barbara ou encore Gainsbourg et bien d’autres…Sophie Tellier ponctue son récit de ces respirations musicales qui illustrent son propos. La magnifique performance de Sophie Tellier accompagnée par son complice Patrick Laviosa, au piano, nous fait revivre la vie tumultueuse de cette femme liane. »
Nava : » Un spectacle délicieux, de fièvre et d’humour mêlés, qui tient de la confession de cabaret, qui enchante, émeut,enthousiasme.
Sans doute pour cette édition du festival, ce que l’on verra de plus élégant et de plus indiscutablement populaire. «